

Le cacao est lui aussi un gardien de la forêt.
Il a besoin de l’ombre des arbres, de cet éco système pour donner un bon fruit. L’activité économique qu’il génère évite le déboisement des zones cultivées.
C’est grâce à lui qu’au Brésil, une parie de la forêt Atlantique a été préservée. Bien qu’il ne reste que 20% de sa surface initiale, c’est là où il a été cultivé au sud de la Bahia que la forêt est aujourd’hui en pied !
Pourquoi accompagner la plantation de cacao en Amazonie ?
Parce que le cacao cultivé en permaculture, de qualité biologique et crue est bien valorisé sur le marché national et international. Il se destine à une consommation « consciente » en opposition aux mono cultures intenses d’Afrique pour une production destinée aux grands industriels du chocolat.
De plus en plus nombreux sont les terriens qui cherchent ce type de cacao, déjà parce qu’il est cultivé avec coeur et aussi car c’est l’aliment du coeur.
Le cacao fait battre les coeurs
Tant au point de vue mécanique qu’au point de vue énergétique, le cacao est l’aliment du coeur. Nous croquons un chocolat pour les fêtes et quand on a besoin de réconfort. De nombreuses études démontrent qu’il est un puissant protecteur cardio vasculaire.
Le cacao est le roi des antioxydants
Quatre fois plus que n’importe quelle baie, c’est pour cela que ça a du sens d’en consommer même sur les terres o ils ne poussent pas. Déjà pour contribuer à ce courant d’énergie dont l’homme fait parti mais aussi car il aide nos cellules à ne pas se détériorer. Et comme il est anti stress, on évite de tous les côtés l’oxydation de nos cellules espérant ainsi une vie plus longue et heureuse….
Les valeurs ajoutés du cacao cru
– Qu’est ce qu’on entend par cacao cru ?
C’est un cacao dont la fève, le pépin d’est pas torréfié mais fermenté puis séché au soleil.
Ce procédé permet de développer les principes actifs et la théobromine, cette molécule du bonheur. Après séchage on obtient le cacao cru ou vivant, car on préserve tout son potentiel en ne dépassant pas la température de 40°C durant tout le process. En plus de cela, le cacao révèle tous ses arômes les plus subtiles.
– C’est un procedé respectueux de l’environnement
– Le cacao cru se vend à un meilleur prix sur le marché international et de plus en plus de fabrique « beans to bar » (de la fève à la tablette) recherchent cette qualité supérieure pour la fabrication de leurs chocolats crus. Si vous n’avez jamais goûté le raw, vous n’avez encore jamais mangé de chocolat…



Alors concrètement :
La communauté souhaite planter 10.000 pieds de cacao natifs. Pour cela, nous souhaitons aider à les accompagner dans la plantation de cacao. Il nous faut financer l’achat et l’acheminement de pieds de cacao natif et assurer la formation à chaque étape par les agents agro forestiers que nous aurons recrutés.
Ensuite nous voulons mettre en place des casas pour la fermentation du cacao. Cette mise en place sera faite dans un second temps, quand les pieds commenceront à donner de bons fruits.
Pas que du cacao
Le cacao aime la biodiversité, comme nous en fait. Alors seront plantés autour de l’açaï, des bananiers, des ananas, autant de fruits qui donneront le caractères à cette futur production Huni Kuin Aldeai de Caucho.
Comment faire un don :
En remplissant un chèque du montant de votre choix à l’ordre de Time is Art en écrivant en quelques lignes votre motivation pour ce don. Nous traduirons et remettrons ces lettres à la communauté avec les dons lors de la 4ème rencontre culturelle et spirituelle de l’Aldeia de Caucho du 9 au 14 juillet 2018.
Vous pouvez aussi faire un virement sur le compte de l’association et nous envoyer la confirmation et votre texte par mail à contact@timeisart.fr
Vous recevrez une attestation fiscale et nous transmettons les dons à l’association du village.


La petite histoire pour mieux comprendre le contexte géo politique
Les terres indigènes d’Amazonie sont courtisées par les industriels, agriculteurs et politiques. Bien qu’après des années d’esclavage des indiens au profit des agriculteurs, fermiers et récoltants de caoutchouc, les leaders de l’époque se sont battus pour obtenir cette démarcation dans les années 80. Et ce au prix de massacres, de meurtres et d’années d’occultation de leurs rituels et cultures. (chants, prières, peintres corporelles, vêtements et mode de vie traditionnel, usage de plantes médicinales).
De cette victoire, le indiens se sont vu attribués des terres souvent appauvries par l’érosion sur lesquels ils ré-apprenent à vivre comme leurs ancêtres, avec l’influence et les tentations du monde contemporain plus ou moins fort selon la proximité des villes et routes.
Aujourd’hui, les politiques veulent reprendre des terres pour les donner à des industriels de toute genre au nom du progrès et de la production. Tout est fait pour que les médias influencent l’opinion publique montrant les peuples indigènes comme des personnes fainéantes et marginales. Où vont ils habiter ? dans des favela en périphérie des villes ?
Les indiens ont donc besoin d’aide car ils sont les derniers gardiens de la forêt. Ils ont besoin de moyens, d’encouragements et sa savoir faire pour cultiver en permaculture les aliments qui leur donneront davantage d’autonomie et le possibilité à terme de faire commerce avec les villes de la région, de l’état, du pays.
Time is Art – Tribal Experiences
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